Assiya Hamza, Mémoires d’enracinés
Assiya Hamza, Mémoires d’enracinés, Paris, Michalon, 2012, 192 p.
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- 1 Voir Pierre Daum, Ni valise ni cercueil. Les Pieds-noirs restés en Algérie après l’indépendance, Ar (...)
1La journaliste Assiya Hamza, française d’origine algérienne, propose une incursion dans le monde des « pieds-noirs » ayant choisi de rester vivre en Algérie après l’indépendance. On oublie ou ignore trop souvent que deux cent mille personnes environ ont choisi à l’été 1962 de continuer à vivre dans le pays1. Ce fait est aux antipodes des affirmations vociférantes des nostalgiques de l’Algérie française.
2À partir d’un questionnement très personnel sur les relations complexes entre la France et l’Algérie, marquées par la question de la domination coloniale et de sa propre double identité, l’auteure enquête sur les traces et les motivations de ces hommes et femmes. Une dizaine de personnes abordent ainsi leurs racines, leurs trajectoires, leur identité et leur mémoire. Dans le cadre d’échanges très personnels, elles examinent les motivations de leur refus du départ. On découvre alors leurs personnalités, leurs perceptions et leurs émotions.
3Ce petit livre, simple et émouvant, présente avec tendresse et pudeur ces courageux oubliés de l’histoire.
Notes
1 Voir Pierre Daum, Ni valise ni cercueil. Les Pieds-noirs restés en Algérie après l’indépendance, Arles, Éditions Actes Sud, 2012.
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Electronic reference
Didier Monciaud, “Assiya Hamza, Mémoires d’enracinés”, Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique [Online], 124 | 2014, Online since 28 July 2014, connection on 29 March 2024. URL: http://journals.openedition.org/chrhc/3833; DOI: https://doi.org/10.4000/chrhc.3833
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